La période hivernale est la bonne période pour réaliser des sports et activités dites « croisées » c’est à dire avec une composante cardio respiratoire se rapprochant de la pratique cycliste mais avec une spécificité éloignée.
Ces activités vont permettre de rompre avec la monotonie du reste de la saison tout en gardant un niveau de stimulation optimal pour continuer à s’entraîner.
Les sports les plus plébiscités sont :
La course à pied
Le ski de fond
Une particularité de la course à pied fait qu’il faut, en tant que cycliste, s’en méfier.
C’est le qu’on appelle la rigidité musculaire.
Aucun rapport avec le fait d’être souple comme un(e) gymnaste ou raide comme un bout de bois. Mais c’est plutôt une capacité musculaire qu’ont tous les sportifs qui pratiquent un sport ou ils doivent se déplacer sur leurs pieds et que perdent les cyclistes.
Cette capacité est le fait d’avoir un recrutement et une contraction musculaire rapide et efficace transformant un muscle ou une chaîne musculaire en ressort. C’est à dire capable de gérer un impact et transformer l’énergie cinétique de la réception en énergie de propulsion. C’est ce que font les coureurs et c’est une grande qualité en athlétisme ou gymnastique.
Cependant en cyclisme la force demandée étant uniquement en poussée et dans un seul mode de contraction, la musculature s’adapte et perd un peu sa capacité pliométrique de rebond.
Voilà pourquoi il est très important de respecter une progressivité maitrisée lorsqu’après la coupure le cycliste se met à courir.
Les impacts répétés chez les cyclistes peuvent être à l’origine de blessure retardant ensuite la reprise de l’entraînement.
Parmi elles:
Le syndrome de l’essui glace
La Tendinopathie d’Achille
L’aponévropathie
Le syndrome rotulien
Faire des sports croisés à l’intersaison est très intéressant mais doit être contrôlé pour être réalisé dans les meilleures conditions.
Un exemple de séance de reprise à pied pourrait être sur 30min d’alterner 2min de course et 1 de marche.